Inconditionnel de Kawasaki dans les années 70, Ducable n'a pas hésité à trahir sa marque fétiche pour rester au top de l'arsouille sur route ouverte. Après avoir pulvérisé une bonne poignée de Yamaha 500 RDLC et Suzuki 500 Gama, célèbres pour leurs 4 cylindres à trous, faute de pièces disponibles, pour se tourner vers la sportive 4 temps. Véritable bête de circuit mais trop exclusive, la 750 ZXR Kawasaki a finalement été écartée au profit de la Suzuki GSX-R, plus efficace sur route. Des belles années sur sa 750 H2, Jean-Raoul n'a conservé qu'un vieux blouson rapé, vert Kawa évidemment.
La Norton de Joe L'Arsouille est l'héritière "fiabilisée" de la 750 Commando apparue fin 67. Soignée de très près en 68 par un ingénieur-pilote génial, Peter Williams et le célèbre Bob Trigg, cette moto mythique est un véritable objet de culte depuis sa naissance. Couple d'acier et gueule de déesse : elle restera gravée à tout jamais dans les esprits rebelles soucieux de sensations.
Remisée dans un coin d'atelier, la vieille Norton Commando du père Manchzeck a cédé la place à ce sublime café-racer d'outre-manche. Le look un poil rétro de cette machine abrite une mécanique résolument moderne. Puncheur à souhait, ce trois cylindres 4 temps issu de la Triumph Trident propose un agrément et des performances de tout premier ordre.
De la mob de course très spéciale sur laquelle il s'était fait les dents (le dos, les genoux, etc), Paulo a gardé le goût de l'engin vif et maniable. Son penchant pour les travers (à moins que ce ne soit le contraire) et sa préférence pour le bitume l'ont amené à modifier ce trail bike en vue d'une utilisation exclusivement routière. La redoutable agilité de l'ensemble, alliée au caractère enjoué du monocylindre 4 temps, peu puissant mais alerte, font de cette machine un outil diabolique en ville et sur parcours très sinueux.
Passant du scooter à la 1200 Vmax, Pierrot La Fouine ne fait pas dans la demi-mesure. Monstre au coffre d'acier, ce 4 cylindres en V apparu en 86 s'est immédiatement forgé une réputation de dragster des rues. Son énorme couple moteur, son poids respectable, sa tenue de route aléatoire et son freinage peu efficace, demandent un coeur solide et des bras d'acier à celui qui osera essorer dignement la poignée de gaz.